17 avril 2010
L'orage
« C’est alors que j'ai réalisé le tohu-bohu d’un moteur bancal. J’ai tourné mes yeux vers le ciel blanc. Un nuage de poussières avait enfumé l’horizon. Le camion surgit sur le chemin. C'était Jean Boissinot, un commerçant d'engrais, meilleur ami de mon père. Il descendit sans me regarder ni même arrêter le moteur de son engin qui empestait le fuel. Il court vers la maison. Je l’entendis appeler Odette avec une drôle de voix pour un type d’habitude fort en gueule. Il s’étouffait en sanglots. »
Publicité
Publicité
Commentaires