26 avril 2010
Le cordonnier
Son atelier était à l'ancienne, avec de larges baies vitrées qui donnaient sur un jardin en pente. Le sol et l'établi étaient couverts des chaussures qu'on lui avait confiées, d'outils tous plus aiguisés les uns que les autres, et de magnifiques cuirs aux tons fauves. Plus le regard s'élevait sur les murs et plus l'histoire du métier et de la chaussure semblait remonter le passé. Tout en haut, de vieilles bottines datant peut-être de la première guerre mondiale, des sabots antiques qui avaient connu mille hivers et de vieux brodequins en bois et cuir couverts de poussière qu'avaient peut-être chaussés les paysans « rabougris » rencontrés par Louis Desprez de Montpezat. »
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