26 avril 2010
Alice
« Encore en pleine forêt, Alice, qui ne marchait plus très bien, m'a montré la maison à flanc de coteau. Une masure moitié abandonnée, moitié habitée car un peu entretenue à voir l'herbe devant. Tout dans la maison semblait silencieux depuis longtemps, ce qui contrastait avec l'acharnement de chacune de ses pierres à vouloir s'élancer sur la colline. La nature autour était telle que je l'avais retrouvée, lorsque mes neurones s'étaient mis à se tarabuster sur le divan d'Arthur. J'étais muet d'émotion si bien qu'Alice, ma tante de quatre vingt ans, me pris le bras pour me faire avancer vers la maison. Après la pénombre de la forêt, les murs de vieux crépis étaient encore éclaboussés de lumière. »
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